Bandeau
Fragments d’Histoire de la gauche radicale
Slogan du site
Descriptif du site
Plante le jus
{Marge}, n°12, Avril-Mai 1977, p. 3.
Article mis en ligne le 18 juillet 2013
dernière modification le 18 novembre 2013

par ArchivesAutonomies

Ces racontars ; je reconnais que le fruit de mes rêves bien tassés m’apparaissait sous les traits de l’horloge parlante défigurée — Attends ton tour vien­dra, Serpent !
Je m’enfuyais alors épouvanté en dehors de mes murs seriner cette sempiternelle randonnée - matois, son œuf rangé dans la boîte à tripes, fermer l’essen­ce - repli stupide vers la cantine au désir d’étreintes
éclairée aux lanternes d’obscures murmures où l’apaisant lanciné ressac intérieur baigne ma barque au flot laiteux de tes spasmes. Ça durait toujours long­temps avec toutes les blettes qu’on égorgeait preste­ment dans les coins pour faire monter les cours.
Interrogatoires, qu’il vienne à dire quelque chose le nettoyerait.
Eau chaude et froide à tous les étages, y laver la blessure monotone en toi dévidée du soleil de tes phantasmes
no necesita e ! silencio
Logomachie verbale en libre automate du sortilège oral combattant la mélodie maudite
no necesita el silenci
sur le silence à venir de tes volontés, désir de possession avec une bonne mémoire d’homme de la mort.

un con toute une queue derrière qui bande rayée. Cargo Nonettes grises circulent des cerises rouges avec les collerettes vertes d’émaux brillantines Mes chéries d’once choir :
Je vous ai bien fait attendre -
La belle étoile dans le slip ne vibre plus que sur deux tons : credo pipi va vite au coin. Ne cachez plus votre impatience car ma demande s’encombre d’effort
- les fixités dans l’attention lorsque je vous visite - des regards de souricière berk quasi gratuits, des yeux d’un clair mais tout le reste était pourri -
Je vous plais vraiment. Je parlerai alors du déca­lage subjectif entre le moi fortuit que j’étrenne aujourd’hui et l’infortuné mâle ce premier né qui bercera la grossesse ou je vous rejoins

Vers qui je me dirige - vert souterrain rêves énormes Dehors, un vent de confusion payera les sécheresses du cœur en de noirs orages électricité blême, lumière d’ombre, la nuit étouffe en distance : approxi­mations vivantes, habitants fallots, inquiétants recoins de mes cris -
X sort avec lenteur
du bazar des momentanés concommitants /
Maudit CRI de Nuit, doublement vif sur le relief muet des mots,
bon ton du monde, sa boîte posée sur le flippeur dont les pieds me transportent d’allégresse Ce n’était qu’un simple réveil quotidien, les cyclamens roses ont pâli ce matin plus que de coutume homme pluriel, des photos trous le montraient triste la terre jonchée d’éclats de verre, déposés par FLEGME attire personne vers la multitude de
regards

4 Lope.