Tes yeux rient et ta bouche me regarde Les mains s’animent Je ne sais plus parler.Puzzle de mots, balbutiements, bourdonnementChaleur qui m’envahit-raté, j’ai froid.Je monte l’escalier sans courirPorte mystérieuse ; je vous aiment.Cris déchirants d’un enfant qui a mal de votre stupide ignoranceAcceptée, enterrinée, conclue une fois pour toutes.Il hurle et bientôt moi aussiIl saigne et bientôt moi aussiSous ton cuir, ta peau est blême, livideEssence fétide, odeur de mort.Sous la chaleur de nos mains, va fondre le béton.Sortez de votre peur qui préserve du videVous n’avez rien à perdre puisque vous n’avez rien,Que votre angoisse dans vos têtes transparentes.Les vitres éclatent et je risLes vitres éclatent et avec elles vos têtes atrophiées, déjà à moitié pendantes.Tiens-toi bien et tais-toi, c’est pour ton bien,Pour ton bien qu’ils ont mis la détresse dans tes yeuxIls t’ont guérie les gentils-compatissants médecins qui sauvent de la vieAlors j’ai oublié que tu n’étais plus vivanteCoupable d’égoïsme et d’ingratitude de n’avoir pas dit merciMerci de m’avoir poussée à bout.Voir le monde en noir et blanc, en gris et sale,en gris et gris, j’en ai marreOn n’achète pas les arc-en-ciels.Votre arrogance vulgaire, vos yeux butés, j’en ai marre.Nos muscles se détendent pour laisser place au rireCe n’est que le début de la folie
Marie
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