Sont intolérables : les tribunaux, les flics, les hôpitaux, les asiles, l’école, le service militaire, la presse, la télé, l’État et d’abord les prisons.
Le G.I.P. (Groupe d’Information sur les Prisons) ne se propose pas de parler pour les détenus des différentes prisons : il se propose au contraire de leur donner la possibilité de parler eux-mêmes, et de dire ce qui se passe dans les prisons.
Le but du G.I.P. n’est pas réformiste, nous ne rêvons pas d’une prison idéale : nous souhaitons que les prisonniers puissent dire ce qui est intolérable dans le système de la répression pénale.
Nous devons répandre le plus vite possible et le plus largement possible ces révélations faites par les prisonniers mêmes.
Seul moyen pour unifier dans une même lutte l’intérieur et l’extérieur de la prison.
Série de quatre brochures diffusées par le GIP entre 1971 et 1972. Plusieurs autres brochures furent annoncées dont un Guide du militant, paru au Seuil en 1972 ou encore une brochure sur le casier judiciaire qui ne verront pas le jour.