Publications du collectif de soutien aux prisonniers politiques "Rebelles". Cette structure rassemblait, outre des proches d’Action directe, des militants et activistes de la gauche radicale.
Présentation du Collectif Rebelles
Le journal Les Rebelles, puis son successeur Rebelles, paraissent après l’élection de F. Mitterrand à la présidence de la république le 10 mai 1981. Parmi les diverses promesses de la gauche figuraient une amnistie d’un certain nombre de prisonniers dont les insoumis, la suppression des quartiers de haute sécurité (QHS), la suppression des tribunaux d’exception (CSE, TPFA), la suppression de la peine de mort...
Constatant que les certaines mesures prises par la gauche sont bien en-dessous des espoirs, en particulier une amnistie dont sont exclus bon nombre de prisonniers, un certain nombre de militants engagent la lutte pour créer un rapport de force pour exiger des libérations plus larges .
Le 13 juin 1981 un "Comité pour la libération des prisonniers politiques et sociaux" composé de différents courants politiques dont des prisonniers politiques voit le jour au cours et après un meeting de 500 personnes. Il publie le journal Les Rebelles, deux numéros 1 et 1bis, où l’on trouve des textes de militants incarcérés pour leur engagement dans la lutte armée ainsi qu’un appel des prisonniers en lutte de Fresnes.
Fin août 1981, le comité se dissout et apparaît le "Collectif unitaire de soutien aux prisonniers politiques" qui publie le journal Rebelles dont l’axe principal de lutte est le refus des exclus de l’amnistie. Parmi les textes à retenir il y a le texte "Prisonniers politiques, un bilan du collectif unitaire" – Rebelles n°1, février 198 et le "Manifeste" publié dans le même numéro.