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Fragments d’Histoire de la gauche radicale
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Informations Correspondance Ouvrières (1960-1973)

Présentation du groupe Informations Correspondance Ouvrières [1]

I.C.O. a vécu, comme regroupement plutôt original, rassemblant, de 1958 à 1973, dans un travail commun marxistes et anarchistes et, quoi qu’on en ait dit ou qu’on en dise encore, avec une certaine base idéologique commune. Retracer son histoire, si cela peut permettre de comprendre la genèse de la présente brochure écrite dans le feu de l’action au cours de l’été 1968, n’est pas totalement donner vie à tout un ensemble de relations qui n’étaient pas seulement politiques, à des incompréhensions, à des différends qui ne venaient pas toujours à la surface. Ce que nous allons en dire ci-après est forcément schématique. Il nous importe avant tout de préciser qu’avant 1968, I.C.O. ne regroupait guère qu’entre 10 à 20 camarades à Paris, que ce n’était donc alors qu’un petit groupe même s’il avait des contacts en province et à l’étranger et que les quelque mille exemplaires du bulletin mensuel diffusés après dix années d’existence ne doivent pas trop faire illusion sur l’importance et l’influence que ce noyau militant pouvait alors avoir.
Il y a dans la naissance d’I.C.O en 1958 et dans sa fin en 1975 une certaine ironie de l’Histoire : si sa naissance fut due à une scission dans le groupe Socialisme ou Barbarie en raison d’une fausse interprétation des événements d’alors et des conclusions organisationnelles qui paraissaient en découler, son éclatement en 1975 fut la conséquence d’une fausse interprétation des suites de mai 1968 et des mêmes conclusions organisationnelles qui paraissaient en découler. En 1958 comme dans les années post-1968, le milieu "gauche de la gauche" pensait que s’ouvrait une période de lutte, voire une période révolutionnaire qui devait se traduire par le regroupement d’une avant-garde dans des structures capables de faire face aux "tâches" qui s’imposaient alors. Ceux qui n’adhéraient pas à ces schémas devaient partir ou être exclus pour ne pas gêner la réalisation du "grand projet".

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Notes :

[1Ce texte est l’Introduction rédigée par Henri Simon dans le cadre de la réédition par les éditions Spartacus de La grève généralisée, Mai-Juin 1968.

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