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Documents de la GCF - Archives de Marc Chirik

Les archives de Marc Chirik contiennent des documents que nous avons déjà mis en ligne dans la rubrique "Internationalistes du troisième camp". En 2015, lors d’un rajout de publications, nous avions écrit : "Ces documents supplémentaires proviennent des archives que Marc Chirik a gardées tout au long de sa vie militante et aujourd’hui détenues soigneusement par un camarade qui nous en a permis la reproduction et apporte sa contribution active à la mise en forme de nombreux textes."

Ce camarade, Michel Roger, est décédé il y a maintenant un an. Dans l’hommage que nous lui avons rendu, nous rappelons ses contributions.

Maintenant nous mettons en ligne les documents de la Gauche communiste de France dont la plupart sont inédits, hormis ce que l’on peut lire dans 2 livres :

  • Marc Laverne et la Gauche communiste de France, Tome 1 - 1920-1970 [1].
  • Michel Roger. De la deuxième guerre mondiale à la guerre froide, L’enfer continue, éditions Ni patrie, ni frontières, 2013. [2]

Dans ce qui est proposé, il y a des textes, des lettres, des bulletins intérieurs et extérieurs, des comptes rendus et procès-verbaux de réunions de la GCF... de 1944 à 1953.

Tout ce matériel complète le livre de Michel Roger qui reste la première lecture indispensable pour ensuite approfondir et enrichir [3].

Juillet 2025.


Documents


Quelques articles ont été ressaisis [4] :


Noms/pseudos des militants de la GCF

  • Marc Chirik : Marc, Marco
  • Serge Bricianer : Cousin
  • Louis Evrard [5] : Cardan
  • André Claisse : Goupil
  • Philippe Déhan [6] : Philippe ou Phil
  • Wladimir Malacki (Jean Malaquais) : Antoine
  • Robert Salama [7] : Mousso
  • Pierre Bessaignet [8] : Morel
  • Yves : Gerhardt ou Gérard
  • Jean-Pierre Pacteau ?
  • Barbé (ou Barbe ?)

Noms/pseudos des militants de la Fraction française de la Gauche communiste

Notes :

[1Textes choisis, présentés et rassemblés par Pierre Hempel. Publié à 50 exemplaire en avril 1993.

[2Livre épuisé, nous pouvons envoyer la version numérique à qui le demande.

[3Il est fort possible que parmi ces quelques 176 documents il y ait quelques problèmes de liens avec le serveur. Merci de signaler ces éventuels couacs.

[4La plupart provient du livre de Michel Roger.

[5Né le 24 mars 1924 à Nice, traducteur et éditeur. Diplômé de lettres classiques, de philosophie et d’histoire des religions. De 1945 à 1952 environ, il participa aux activités du groupe "Internationalisme" sous le nom de Cardan. Après la dispersion du groupe, il conserva des liens amicaux et politiques, dans des cercles informels de discussion, avec Maximilien Rubel. Il prit contact dans les années 1960 avec Paul Mattick dont il traduisit plusieurs textes. Pour une biographie plus complète, voir le dictionnaire biographique d’un courant internationaliste de Philippe Bourrinet.

[6dit PHILIPPE ou Phil : né à Paris en 1924, il semble avoir rejoint la Gauche communiste de France vers 1944-1945, après avoir sympathisé avec le trotskysme. Marié un temps à Rose Chirik, la fille de Marc Chirik, il fut un prolifique rédacteur de la revue Internationalisme, organe de la GCF, sous le nom de plume de Philippe. Il fut chargé par son groupe, en partie avec Robert Salama, de faire dans cette revue en 1947-1948 une critique très "léniniste" dans son orientation du livre d’Anton Pannekoek Lénine philosophe. Il quitta vers 1950 le groupe "Internationalisme" de plus en plus séduit par les positions "antistaliniennes" de la social-démocratie. Pour une biographie plus complète, voir le dictionnaire biographique d’un courant internationaliste

[7(1919-1979). Membre de la Gauche communiste de France de 1942 à 1953 puis membre de Révolution Internationale puis du Courant communiste International de 1969 à jusqu’à sa mort en 1979. Pour une biographie plus complète, voir le dictionnaire biographique d’un courant internationaliste

[8(1914-1989), sociologue et éthologue. Avant de rompre avec le trotskisme il fut l’un des cinq fondateurs, avec Gilles Marti- net, Maurice Nadeau, Pierre Naville et Charles Bettelheim, de La Revue in- ternationale où il publia des articles (notamment dans les numéros 4 et 9 en 1946) aux côtés de ces derniers et de Raya Dunayevskaya. Il quitta la France l’été 1951 pour diverses missions universitaires en Extrême-Orient (Indes, Indonésie, etc.) et devint après 1953 professeur à l’université de Nice puis directeur de l’Institut d’études et de recherche inter-ethniques et Interculturelles (IDERIC). Il fit des études sur la notion de para monnaie ainsi que sur les monnaies primitives et la théorie des monnaies. Pour une biographie plus complète voir le dictionnaire biographique d’un courant internationaliste

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