La direction du parti italien, à l’occasion du conseil national, avait convoqué les partis ou les groupes adhérents à la III° Internationale.
L’impossibilité de recevoir les passeports ( [2], les difficultés des voyages illégaux, ont empêché la grande partie des délégués d’être présents. La Bulgarie, la Hongrie, l’Italie, la France, la Suisse, la Russie et le sous-bureau de Berlin étaient représentés [3]. La conférence s’occupa principalement de questions administratives. Elle déplora la création de multiples sous-secrétariats qui bien intentionnés sans doute, jettent la confusion dans les relations internationales. Elle s’est prononcée pour l’existence d’un seul sous-secrétariat et proposera au prochain congrès de le fixer en Italie [4]. Pour créer de véritables relations internationales, la conférence propose également la création d’"ambassades" socialistes. Le mot est gros, mais la chose est simple. Auprès de chaque parti socialiste, des camarades de confiance représenteraient les partis socialistes d’autres pays comme les ambassadeurs représentent leur pays auprès des gouvernements étrangers. II n’est pas nécessaire que ce soient des camarades étrangers, pourvu qu’ils soient et qu’ils se tiennent au courant de la politique du parti qu’ils représentent et qu’ils maintiennent le contact permanent entre les organisations [5].
