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Fragments d’Histoire de la gauche radicale
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Opportunisme et dogmatisme (suite) - Herman Gorter
The Workers’ Dreadnought - 21 juillet 1920.
Article mis en ligne le 8 mars 2020

par ArchivesAutonomies

Le cas hollandais.

Dans le premier article, nous avons indiqué en théorie pourquoi dans un pays comme l’Allemagne où la révolution est déjà en marche la méthode parlementaire se retourne contre le prolétariat. Dans le deuxième nous avons établi ce principe d’un point de vue pratique. Voyons maintenant à quel point le Parlementarisme peut s’avérer dangereux dans un pays où la révolution ne s’est pas encore produite.

Il est un pays où un mouvement socialiste révolutionnaire radical existe depuis un quart de siècle, où un parti Communiste est parvenu à obtenir des sièges au Parlement, et où donc nous pouvons observer les résultats d’une participation concrète à l’action parlementaire. Ce pays est la Hollande.

Commençons par un court exposé de l’histoire du mouvement hollandais.

Naissance du parti Social-Démocrate hollandais.

Au terme d’une longue lutte avec les Anarchistes et les Syndicalistes, le vieux parti Social-Démocrate naquit en 1894, mais après quelques années de propagande et de pratique authentiquement marxistes, l’opportunisme commença à s’y manifester. Notre réaction fut instamment d’essayer d’y mettre un coup d’arrêt. Nous combattîmes l’opportunisme dans toutes les question de politique interne, sur la question agraire, les problèmes de l’éducation, le vote, les colonies, sur le problème des garanties des travailleurs, la journée de huit heures, sur les questions du militarisme et de l’impérialisme. Nous ne fîmes aucune concession, mais ce fut un échec, malgré la réunion d’une minorité sur nos positions. Ce combat fut principalement mené dans la théorie, lors de confrontations écrites et orales, au congrès, etc. L’auteur de cet article et Henriette Roland Holst furent les "meneurs" dans cette lutte.

Puis une nouvelle génération prit la relève avec une approche différente, plus pratique. Ses membres commencèrent à organiser l’opposition dans des groupes au sein du parti et fondèrent un hebdomadaire, la Tribune, auquel l’auteur collabora, sous la direction de Wynkoop et van Riavesteyn.

Exclus du Parti.

Notre combat devint si acharné qu’en 1909 le dirigeant de la majorité opportuniste, Troelstra, fit en sorte que nous soyons expulsés du Parti, événement sans précédent jusqu’alors dans l’Internationale.

Cette exclusion s’avéra une bénédiction pour nous. En effet, au moment même où l’impérialisme prenait son essor, notre lutte sans merci contre le vieux Parti tout-puissant nous contraignit à radicaliser notre défense des principes marxistes. Aucune conséquence, aucune question ne put être négligée — et surtout pas celles du militarisme, de la colonisation et de l’impérialisme. Nous n’étions que quelques centaines qui avions dû forger nos propres armes par l’étude approfondie, la vérité et la lutte la plus acharnée.

Ainsi sommes-nous parvenus à constituer un parti très petit par le nombre, mais très déterminé, combattant toujours sur une ligne ferme, en théorie comme en pratique. En voici deux preuves. En 1912, alors que la guerre mondiale menaçait d’éclater suite aux troubles en Bosnie, nous avions instamment proposé au Congrès de Bâle une grève générale européenne contre la guerre, une ligne de conduite dont le bien fondé apparut clairement en 1914. En juillet et en août 1914, alors que tout le monde pouvait croire à l’implication de la Hollande dans la guerre, la ligne de notre Parti fut exemplaire. Et elle est demeurée telle durant bien des années par la suite, ce qui fit que notre parti fut nommé avec raison le parti bolcheviste d’Europe occidentale.

Tout cela a bien changé aujourd’hui. En apparence plus solide, le Parti s’est considérablement affaibli de l’intérieur. Nous ne sommes plus un Parti résolu.

Par manque de cohésion, nous ne présentons plus de front uni. Nous sommes devenus opportunistes, incertains de la marche à suivre, confrontés à de nombreuses questions de principe, souvent incapables de trancher en faveur d’une action. Quelle est la cause de ces errements ? L’usage de l’action parlementaire et des élections.

En montrant combien le Parti hollandais (qui depuis 1918 ne s’appelle plus le S.D.P. mais le P.C. : Parti communiste) s’est détérioré par l’usage du Parlementarisme, il me faudra faire preuve de prudence. Le travailleur anglais ne peut lire notre presse et n’a donc aucun moyen de vérifier ce que j’avance. C’est pourquoi, m’abstenant d’évoquer tous les cas équivoques, je ne retiendrai que les faits qui, lorsque je les ai mentionnés des centaines de fois en Hollande, ne se sont vus opposer aucun argument, aucun démenti.

Comme je l’ai écrit plus haut, notre ligne avait toujours été claire et ferme, à tous niveaux. Mais en 1917, lorsque débuta notre campagne électorale, les choses prirent une autre tournure.

Les travailleurs hollandais pendant la guerre.

Pour mieux comprendre ces événements, il convient de rappeler la position des travailleurs hollandais durant la guerre. Comme chacun sait, la Hollande dépend de l’Allemagne économiquement et aussi politiquement, par voie de conséquence. Pour cette raison le vieux parti et son leader Troelstra, fondamentalement opportuniste et nationaliste étaient pro allemands. Les anarchistes et les syndicalistes, de même que de nombreux petits- bourgeois prirent position pour l’Entente, en premier lieu du fait de l’invasion de la Belgique. Dans la course électorale contre le vieux parti, on pouvait s’assurer les votes de ces petits- bourgeois, des anarchistes et des syndicalistes en prenant position en faveur de l’Entente.

C’est ainsi que nos "dirigeants", Wynkoop et van Ravesteyn changèrent de stratégie. Pour obtenir des sièges au Parlement, pour étendre le "pouvoir" du Parti et le leur, ces authentiques et splendides combattants, ces marxistes véritables et sincères devinrent les ennemis de l’impérialisme allemand, et de lui seul, se transformant en partisans de l’Entente ! Dans le discours inaugural de la campagne électorale de Wynkoop, l’impérialisme allemand fut dénoncé, tandis qu’un silence total se fit à l’égard de l’Angleterre et de l’Entente. Dans notre organe, la Tribune, ces mêmes positions dominèrent durant des années.

Je me contenterai maintenant d’énumérer les faits.

En avril 1917, Lénine, Zinoviev et d’autres se rendirent de Suisse en Russie, traversant l’Allemagne. Les éditeurs de la revue (Wynkoop et van Ravesteyn) écrivirent leur désapprobation à l’égard de ce voyage. (Il aurait bien pu nuire à l’Entente !)

En juillet 1917, Kerensky et Broussilov lancèrent leur ultime offensive pour sauver la cause de l’Entente. Cette offensive fut décrite par Trotsky comme le coup le plus terrible porté à la révolution mondiale et aux travailleurs russes. Notre quotidien la Tribune, qui avait été le champion du Marxisme et de la révolution, approuva ouvertement l’offensive Kerensky-Broussilov.

Et ils exprimèrent leur hostilité envers la paix de Brest-Litovsk par laquelle Lénine affaiblissait la cause anglaise !

L’auteur de ces lignes et un camarade d’Amsterdam écrivirent en août 1917 contre cette position de Wynkoop et van Ravesteyn, mais cette critique fut ignorée. Deux de mes articles contre l’impérialisme anglais (dans lesquels je prouvais qu’il était aussi nocif pour les travailleurs que l’impérialisme allemand) ne furent pas publiés avant neuf mois. Le dernier, une attaque en règle contre l’Angleterre, ne fut publié qu’après les élections, quand il ne pouvait plus leur nuire Ainsi disposa-t-on de la liberté d’expression au sein de ce parti autrefois si splendide, pour le gain de quelques sièges au Parlement !

Célébration de Wilson

Les choses continuèrent à se dégrader cependant. Après l’entrée en guerre des États- Unis, van Ravesteyn et Wynkoop se mirent à célébrer Wilson. Quand j’appris cela à Sylvia Pankhurst et à d’autres lors de la conférence d’Amsterdam ils ne purent le croire. Il suffira pourtant de citer quelques mots écrits par les éditeurs de la Tribune :

"De fait, les intérêts impérialistes qu’on pourrait qualifier de directs, tangibles, dont il est question ici ― intérêts, donc, d’une nature territoriale, économique et financière, ne constituent pas l’objectif principal des États-Unis et ne font pas partie de leurs priorités immédiates"

Ainsi, selon la Tribune, les États-Unis ne combattent pas pour le pouvoir en Chine, dans le Pacifique, au Japon, en Sibérie et en Russie. Selon la Tribune les États-Unis ne luttent pas pour la domination mondiale ! Voilà sans aucun doute l’assertion la plus dénuée de rapport avec la vérité qui ait été publiée dans un journal communiste.

Mais les éditeurs ne s’arrêtent pas là. Ils disent :

"Wilson combat en premier lieu pour défendre l’Union contre un danger terrible qu’il voit se profiler, et pour créer un nouvel ordre mondial dans lequel ce danger menaçant, s’il ne peut être totalement écarté, sera au moins bien plus facile à maîtriser, et dans lequel on pourrait envisager d’éviter à jamais les grands conflits entre puissances. Voilà le fondement matériel de son "idéalisme" et de sa folie guerrière. Un idéal capitaliste, convenons-en, mais un ordre de choses qui se traduirait de toute évidence par un niveau supérieur de développement...

Cet idéal impérialiste implique.., rien moins que la possibilité, l’objectif, de protéger le monde capitaliste d’une catastrophe effroyable, telle qu’elle s’est produite ces quatre dernières années."

Et, selon ces éditeurs, ce but de guerre de Wilson tend à "se rapprocher de plus en plus de celui des opinions politiques radicales dans de nombreux pays Européens."

Nous voici par conséquent en présence d’une approbation des objectifs de l’Entente impérialiste.

Voici que, non contents d’affirmer que les États-Unis ne se battent pas pour des gains matériels, ils nous disent que les États-Unis, l’Entente tout entière, et jusqu’à la totalité des pacifistes européens sont sur le point d’instaurer un nouvel ordre capitaliste mondial dans lequel les grands conflits seront abolis, ou en grande partie évités !

Le réformisme se projette ici dans la politique étrangère, entraînant les mêmes conséquences que dans la politique intérieure.

De même, en de nombreuses occasions, furent défendus les buts des États-Unis et de l’Angleterre.

Les éditeurs de la Tribune sont d’accord avec tous les réformistes et les sociaux- patriotes, avec tous les pseudo-marxistes du genre de Kautsky, avec tous les pacifistes, les bourgeois démagogues comme Lloyd George et Wilson, ainsi qu’avec tous les partis bourgeois qui veulent trahir les travailleurs avec leurs ligues mondiales et leur paix universelle. La paix universelle est la plus grande tromperie que le monde ait jamais connue, et la Tribune en a fait sa cause.

Cette position est contraire à tous les enseignements que la théorie marxiste nous a offerts jusqu’à présent. C’est l’exemple le plus clair d’une politique favorable à l’Entente défendue par les éditeurs de la Tribune.

Arguant que la Conférence de Zimmerwald pourrait affermir la position de l’Allemagne à Stockholm, Wynkoop déclara son boycott, et, par ses manœuvres en tant que président du bureau exécutif de notre Parti, nous empêcha d’y assister.

De même, les dirigeants du Parti Communiste (alors S.D.P.), ont usé de ces tactiques dans le cadre de leur action proprement politicienne au Parlement.

Une aide alimentaire des États-Unis

Les plus sérieuses suspicions concernant l’attitude pro-Entente et pro-américaine de Wynkoop et van Ravesteyn au Parlement s’avérèrent fondées. Durant la guerre, à l’automne 1918, ils proposèrent au Parlement d’obtenir "par tous les moyens", de la nourriture des États-Unis. Ils envisageaient donc en conséquence le prix à payer, à savoir la fourniture aux États-Unis de navires et autres pour soutenir leur guerre contre les Empires centraux, la Russie, etc. Car nul n’ignorait ― et les termes "par tous les moyens" prouvent que Wynkoop le comprenait aussi ― que si les Pays-Bas agréaient à leur proposition, les États-Unis à leur tour réclameraient plus de navires pour leur guerre. Aux seules fins d’obtenir du pain blanc, la fraction parlementaire a donc soutenu l’Entente. Et ceci au moment où cette Entente s’apprêtait à attaquer et réprimer la Révolution russe, et peut-être, par surcroît, les révolutions d’Allemagne et d’Autriche ! Et de fait, les membres du Parlement en avaient déjà fait la promesse pendant les élections : “Du pain blanc pour le peuple de Hollande, avant tout." [1]

Que cette attitude nuise aux Russes, aux Allemands, aux Autrichiens, à la Révolution internationale, peut importait. Vive la Nation ! Elle précède l’Internationale ! Du pain blanc par tous les moyens !

Le S.D.P. proclamait que les autres, Allemands, Anglais, Français ou Américains se devaient d’être internationalement solidaires dans la guerre, qu’ils ne devaient pas la soutenir, qu’ils pouvaient bien souffrir la faim, les tourments, la destruction de leur pays, la mort de leurs femmes et de leurs enfants, et la leur même, plutôt que de soutenir l’impérialisme. Et à l’instant où le S.D.P. et les Pays-Bas avaient à supporter à peine le millième de la peine des autres pays, à cet instant précis, le prolétariat de Hollande ne devait plus se soucier d’internationalisme !

Les insultes à l’encontre des Sociaux-Patriotes et la glorification des Bolcheviks n’étaient donc que des leurres. Dès qu’il leur échut de souffrir pour l’idéal international, de faire passer ce dernier devant les intérêts nationaux, il n’en était plus question. Le S.D.P., en suivant cette voie, a intégré le point de vue des Kautsky, Longuet, etc. Encore une fois, il a fait passer ses intérêts de petit parti national avant l’intérêt de classe au niveau international. Il est tout à fait nécessaire aujourd’hui d’oublier les intérêts de parti au profit des intérêts de classe internationaux. Ou mieux, de faire coïncider les intérêts du Parti avec les priorités internationales.

Rotterdam, base anglaise

De plus, dans le cadre de leurs activités politiciennes, Wynkoop et van Ravensteyn n’élevèrent aucune protestation quand Rotterdam devint une base pour l’Angleterre et les États-Unis. Bien que cette base ait été sans l’ombre d’un doute établie également dans le dessein de s’opposer à la révolution communiste allemande, bien qu’il soit acquis que l’Angleterre et les États-Unis ne se priveront pas, quand la Révolution communiste éclatera à nouveau en Allemagne, d’essayer de la réprimer depuis cette base comme ils le firent en Hongrie et comme ils essayèrent de le faire en Russie, bien qu’en cédant Rotterdam comme base le gouvernement hollandais se soit joint pour la première fois à la réaction mondiale, bien que la possibilité se présentait pour la première fois pour le prolétariat néerlandais de contribuer au front uni contre le capital et pour la révolution mondiale, les communistes de Hollande n’ont pas émis le moindre mot pour s’opposer à cette décision, protester contre elle.

Et pour finir les dirigeants du parti communiste de Hollande ont refusé de protester contre la Paix de Versailles, à la seule fin de ne pas offenser l’Entente capitaliste. Cette paix est la source de grandes souffrances pour le prolétariat européen tout entier. Elle condamne à l’impuissance tout le continent européen, unifiant tout le capital mondial sous l’égide de l’Angleterre et des États-Unis, contre le prolétariat mondial. Et malgré cela, le Parti communiste a refusé de se joindre aux protestations !

Toujours la même tactique : tout est bon contre l’Allemagne, rien contre l’impérialisme anglo-américain.

Il va sans dire que pour mener à bien ces stratégies et pour parvenir à leur objectif ― remporter et conserver le plus grand nombre de sièges au Parlement ― le plus grand opportunisme fut de mise aussi en politique intérieure.

Il y a en Hollande un mouvement trade-unioniste social-patriote fort de 250 000 hommes et un mouvement syndicaliste fort de 60 000 hommes Wynkoop et van Ravesteyn voulaient les votes de ces derniers. À cette fin, il fallait que la critique du syndicalisme cesse complètement ou devienne totalement insignifiante (tout comme en Angleterre, lorsque le vote travailliste sera nécessaire, les vives critiques à l’encontre du Labour Party devront disparaître). Et c’est ce qui advint. Les syndicalistes sont constamment encensés. Ainsi que les anarchistes. Un de mes articles contenant une critique précise des syndicalistes fut refusé. On s’efforce en permanence de gagner les bonnes grâces de ces électeurs. De plus, le vieux parti ayant donné de l’argent pour les populations affamées de Vienne et Budapest, Wynkoop et van Ravesteyn proposèrent d’envoyer cent mille florins sur les fonds des municipalités d’Amsterdam et de Rotterdam ! Et ce fut fait !

Seulement sur le programme

La socialisation de l’industrie est au programme du parti social-patriotique. Afin de ne pas être en reste aux yeux des électeurs, Wynkoop et van Ravesteyn appelèrent au Parlement à la nationalisation du sol. Pas donc de Révolution, mais la socialisation par l’intermédiaire du Parlement !

Il va donc sans dire que pour mener à bien ces tactiques les dirigeants durent se transformer en tyrans, chefs tout-puissants, s’appropriant tout le pouvoir. L’opposition devait être écrasée, et pour cela on eut recours aux plus infâmes méthodes, comme au temps des vieux partis de la Deuxième Internationale. Une fois de plus les travailleurs furent trahis et laissés dans l’ignorance des véritables buts de leurs dirigeants.

Voilà ce qu’est devenu notre splendide Parti, celui-là même qu’on qualifiait de parti des Bolcheviks d’Europe occidentale.

En lieu et place d’un Parti transparent comme le cristal et fort comme l’acier, nous trouvons une masse informe. Au lieu du parti uni, harmonieux, conscient dans chacune de ses actions, il reste quelques dirigeants qui, sur bien des questions, ne font qu’instrumentaliser les électeurs. Au lieu d’un parti qui combat de la même façon tous ses adversaires politiques - anarchistes, syndicalistes ou sociaux-patriotes - nous nous inclinons devant les deux premiers et sur bien des points transigeons avec les derniers pour les bonnes grâces des électeurs, ce qui n’est pas loin de représenter, en conséquence, une tolérance à leur égard. Au lieu de combattre l’impérialisme mondial, nous en soutenons un des avatars : l’Impérialisme anglais.

Quand la Révolution viendra, ce parti qui est le nôtre n’aura aucun poids : il demeurera impuissant.

Et quelle est donc la cause de tout cela ? Le choix de l’action parlementaire.

Le lecteur anglais voit clairement que dans les pays où la Révolution n’est pas en marche, l’action parlementaire comporte un grand risque. Il le voit non seulement par une approche théorique, mais par les preuves contenues dans notre expérience quotidienne.


Note de (Dis)continuité :

"Nous n’avons pas pu malheureusement trouvé le deuxième article dont parle Gorter au début du premier et du troisième, il ne semble pas figurer dans le Worker’s Dreadnought. Gorter fait peut-être une erreur.