Travail de groupe est l’intitulé d’une revue théorique écrite en 1956-57 - mais non rendue publique - par les militants du Parti Communiste Internationaliste, c’est-à-dire les rescapés de la Fraction Française de la Gauche Communiste Internationale après la débâcle qu’elle connut lorsque la majorité de ses membres en sortirent pour rejoindre Socialisme ou Barbarie en 1949-1950 [1].
Pendant les quelques années qui suivent, ces militants — comme Suzanne Voute, Bruno Zecchini, Lucien Laugier [2] - continuèrent à se revendiquer de la Gauche Communiste et entretinrent des rapports de plus en plus étroits avec le Parti Communiste Internationaliste d’Italie, puis avec les militants qui fondèrent le journal Il Programma Comunista en octobre 1952, comme organe du Parti Communiste Internationaliste.
C’est dans ce cadre qu’ils publièrent tout d’abord un Bulletin intérieur en 1951 dont nous proposons la lecture de 4 numéros [3]. Puis lui succéda un bulletin intitulé Documentation intérieure [4] et enfin le bulletin Travail de groupe (5 numéros). Voir les sommaires en bas de cette rubrique.
- Bulletin intérieur du groupe français de la Gauche Communiste n°1 — Septembre 1951
- Deux ans de bavardage
- Bulletin intérieur du groupe français de la Gauche Communiste— Octobre 1952
- Réunion de Rome (1er avril 1951)
- Réunion de Naples (1er septembre 1951)
- Bulletin intérieur du groupe français de la Gauche Communiste — Avril-Mai 1953
- Contribution à la discussion sur la question syndicale
- Appeler les choses par leur nom
- Référence à l’expérience russe
- Pacifisme et communisme
- Bulletin intérieur du groupe français de la Gauche Communiste — Juin-Septembre1953
- Présentation
- Appel international du Parti Communiste Internationaliste d’Italie
- Polémique terminée
- Références explicatives : l’authentique capitalisme russe
Outre ces documents nous proposons les 200 premières pages de Tempus Fugit n°1 qui contient toute une correspondance lors de la débâcle de la Fraction Française de la Gauche Internationale International.
[1] Voir les documents de la FFGC.
[2] Voir Le dictionnaire biographique d’un courant internationaliste établi par Philippe Bourrinet.
[3] Le premier a été tapé d’après l’original par François Langlet et paru dans Tempus Fugit n°1. Les trois autres ont été numérisés d’après les originaux.
[4] Dont nous n’avons aucun numéro.
