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Fragments d’Histoire de la gauche radicale
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Pendant la mêlée (1915) - Par delà la mêlée (1916-1918)

Présentation

Le premier numéro de Pendant la mêlée [1] paraît le 15 novembre 1915. 4 numéros paraissent et suite à des dissensions internes qui provoquent sa disparition, il laisse la place à un nouveau titre : Par delà la mêlée [2]. Le responsable administratif est Emile Armand jusqu’en octobre 1917, suite à son arrestation puis ce sera Maurice Charron, dit Pierre Chardon, qui prend le relais jusqu’au dernier numéro, le 42, en date du 28 février 1918. Ces journaux se disent "acrate, individualiste, éclectique".

Un extrait de la biographie d’Emile Armand nous en dit un peu plus sur sa genèse :

Le 11 octobre 1915 se tenait à la Maison commune, 49 rue de Bretagne, une réunion au cours de laquelle avait été décidé la publication d’un nouvel organe individualiste Pendant la mêlée dans le but d’y exposer la crise intellectuelle produite par la guerre. Le premier numéro, dont les promoteurs et rédacteurs principaux étaient E. Armand chargé de l’impression, Charles Michel nommé gérant, Johannes Bonneton, Antoine Belverge, Emile Gravelle et Henri Montagne, fut édité le 15 novembre. Suite à des dissensions internes, le titre fut changé après la publication du numéro 4 (15 janvier 1916) en Par delà la mêlée (Orléans, 1916-1918) dont E. Armand assura la direction jusqu’à son arrestation en octobre 1917 pour "complicité de désertion " et où il fut remplacé par Pierre Chardon.

Suite à ses contacts avec le déserteur Jean Bouchard réfugié à Barcelone et avec Maurice Cancel qu’il aurait incité à déserter, E. Armand avait été arrêté le 16 octobre 1917 à Donnery où lors d’une perquisition effectuée dans l’école où sa compagne exerçait, avait découvert une pièce qui servait d’atelier typographique où il tirait les épreuves de Par delà la mêlée. Transféré à Paris puis à Grenoble devant le conseil de guerre de la 14ème région il fut condamné le 5 janvier 1918, sur uniquement des présomptions, à cinq ans de prison pour complicité de désertion et fut emprisonné notamment à Grenoble et à Nîmes ( 1919). Il fut remis en liberté provisoire début juin 1922, avait regagné Orléans où il reprenait la publication d’un nouveau bi-mensuel individualiste L’En Dehors (Orléans, 31 mai 1922- octobre 1939, 335 numéros et des suppléments) dont les gérants furent L. Mevel, Alice Morand Vathonne et Ovide Ducauroy.


Biographies


Notes :

[1Voir la fichier technique du Bianco.

[2Voir la fichier technique du Bianco.

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