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Fragments d’Histoire de la gauche radicale
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L’esclave salarié N°1 – Janvier 1995
Article mis en ligne le 29 janvier 2024
dernière modification le 26 janvier 2024

par ArchivesAutonomies

Face à la domination bestiale et monstrueuse du capitalisme à l’échelle mondiale, apparaît cette publication, qui ne se veut ni originale, ni détentrice d’une vérité universelle inexistante.

Nonobstant, ce dont elle est complètement convaincue, se base sur l’absolue conviction du besoin et de la nécessité de transformer radicalement les rapports entre les "êtres humains", en balayant ce qui fondamentalement les détermine, les rapports de production reposant sur le salariat, du Pôle Nord au Pôle Sud, et d’Est en Ouest.

Le nom de cette revue est L’Esclave Salarié parce que ce titre désigne clairement ce que nous sommes, sans subterfuges et sans jeux sémantico-philosophiques sur l’existence ou non existence d’une classe exploitée. Nous en faisons partie, nous l’affirmons d’autant plus fort que c’est précisément ce que collectivement et mondialement nous voulons cesser d’être : la classe des prolétaires.

Notre publication n’est donc pas le produit d’une somme de journaleux, plus ou moins professionnels, ou plus ou moins marginaux, dont la prose se diffuse beaucoup plus facilement et vastement que celle de militants révolutionnaires prônant le besoin urgent de balayer la totalité des rapports sociaux de ce monde.

Notre groupe n’est pas nouveau en soi. Il s’ajoute à la longue liste historique d’individus, de collectifs, de groupes, d’organisations et de Partis, dont le but était et est la négation la plus farouche de la société divisée en classes.

Ce but, n’est pas un idéal abstrait ou utopique. Il n’est pas non plus une alternative de vie au sein de ce système, qui se fout de la marginalisation comme de sa première chemise, puisqu’une vie "différente" en son sein, n’empêche aucunement l’exploitation forcenée dont il se nourrit. Ce but est, et ne peut être que le produit de l’antagonisme pratique entre les classes, fondamentalement entre celle qui n’a que sa force ou/et capacité de travail à vendre, et celle qui bien entendu en profite. Nous réaffirmons donc l’idée, que l’on nous impose par tous les moyens orduriers et idéologiquement dominants comme totalement dépassée, que seule la classe exploitée, le prolétariat, est susceptible d’accomplir ce but.

Comme d’autres l’ont dit avant nous, "idéologiquement nous ne commençons pas, nous renouons, parce que nous ne nous sommes jamais interrompus. Nous venons de très loin, des premiers temps où des hommes se sont soulevés ; en chemin nous allons plus loin encore..." (Llamamiento y exhorto a lanueva generacion. Fomento Obrero Revolucionario. 1966)

Nous voulons aller plus loin non parce que nous avons la prétention d’être plus révolutionnaires que nos camarades du passé, mais parce que nous nous trouvons à un stade de l’évolution de la société où la seule issue possible pour l’humanité est la destruction totale, sans palliatifs ni étapes intermédiaires nécessaires, du capitalisme mondial. Les conditions objectives sont plus que mûres pour faire de la société sans classes une réalité concrète.

"Les hommes se sont à chaque fois libérés non en fonction uniquement de leur idéal de l’homme mais selon que les forces productives existantes leur prescrivaient et leur permettaient de se libérer. Toutes les libérations dans le passé, reposaient sur des forces productives limitées dans la production, insuffisante pour l’ensemble de la société, ne pouvant entraîner d’évolution que si une partie du corps social vivait aux dépens de l’autre. Par conséquent, les uns - la minorité - avaient le monopole de l’évolution, tandis que les autres -la majorité- étaient provisoirement (c’est-à-dire jusqu’à la création de forces productives nouvelles et révolutionnaires) exclus de toute évolution, contraints de lutter sans cesse pour la satisfaction des besoins les plus urgents..."

Marx : L’Idéologie Allemande, conception matérialiste et critique du monde (1845-1846)

Nous revendiquant des tous premiers humains à s’être soulevés nous ne pouvons être qu’avec eux, quelque soit le moment où leur lutte s’est déroulée, même si leur combat pour la transformation communiste de la société, était dans l’immédiat voué à l’échec, les conditions indispensables de la réussite faisant défaut au niveau mondial. Nous voulons parler non seulement des Babeuf, Buonarotti, Blanqui, des utopiques, mais également, plus en arrière dans le passé, des Thomas Munzer, des niveleurs et des Spartacus de la terre. Leurs mouvements, qui s’inscrivent indubitablement dans le mouvement historique de subversion de la société de classes, ont contribué énormément à rendre possible la suppression de toute exploitation. Ceci étant nous affirmons avec Engels ce qu’il écrivit à propos de la guerre des paysans au XVIe siècle en Allemagne, lorsque Pfeifer, compagnon de Thomas Munzer, ne pouvant retarder l’insurrection à Mulhausen, se souleva le 17 mars 1525, avant même le soulèvement général dans l’Allemagne du Sud et que, le mouvement ayant triomphé, le vieux Conseil patricien fut renversé et le gouvernement de la ville confié au nouveau "Conseil éternel", dont Munzer fut nommé président.

"C’est le pire qui puisse arriver au chef d’un parti extrême que d’être obligé de prendre le pouvoir en main, à une époque où le mouvement n’est pas encore mûr pour la domination de classe qu’il représente et pour l’application des mesures qu’exige la domination de cette classe. Ce qu’il peut faire ne dépend pas de sa volonté, mais du stade où en est arrivé l’antagonisme des différentes classes et du degré de développement des conditions d’existence matérielle et des rapports de production et d’échange, qui déterminent, à chaque moment donné, le degré de développement des oppositions de classes. Ce qu’il doit faire, ce que son propre parti exige de lui, ne dépend pas non plus de lui, pas plus que du degré de développement de la lutte de classe et de ses conditions. Il est lié aux doctrines qu’il a enseignées et aux revendications qu’il a posées jusque-là, doctrines et revendications qui ne sont pas issues des rapports momentanés des classes sociales en présence et de l’état momentané, plus ou moins contingent, des rapports de production et d’échange, mais de sa compréhension plus ou moins grande des résultats généraux du développement social et politique. Il se trouve ainsi nécessairement placé devant un dilemme insoluble : ce qu’il peut faire contredit toute son action passée, ses principes et les intérêts immédiats de son parti, et ce qu’il doit faire est irréalisable. En un mot, il est obligé de ne pas représenter son parti, sa classe, mais la classe pour la domination de laquelle le mouvement est précisément mûr. Il est obligé, dans l’intérêt de tout le mouvement, de défendre l’intérêt d’une classe qui lui est étrangère et de payer sa propre classe de phrases, de promesses, et de l’assurance que les intérêts de cette classe étrangère sont ses propres intérêts. Quiconque tombe dans cette situation fausse est irrémédiablement perdu..."

Engels : La guerre des paysans - 1850

Aujourd’hui une telle situation est impossible, à moins de trahir délibérément la classe que l’on prétend défendre. En effet un seul mode de production règne sur la superficie de la croûte terrestre, le capitalisme, et il n’a en face de lui, si elle se soulève, que la classe des prolétaires, cette fameuse classe que le capital et ses exégètes disent inexistante aujourd’hui, elle qui pourtant n’a rien d’autre à perdre que ses chaînes et un monde à gagner. Elle qui est révolutionnaire ou n’est rien, c’est-à-dire tout pour le capital qui puise sa substance vitale de son exploitation, de la plus-value ou travail non payé.

Son existence révolutionnaire elle l’a prouvée en luttant, en s’organisant, en s’insurgeant, et même en prenant le pouvoir. Sa dernière grande défaite, mondiale de surcroît, l’a sonné plus que tout autre. Nous voulons parler de la grande victoire du capital à la tête duquel se trouvait le contre-révolutionnaire Parti-Etat, qui depuis Moscou, à empêcher la victoire révolutionnaire partout au nom ... du communisme.

Nous nous réclamons de ceux qui au sein de la lutte de classe ont mis en avant l’internationalisme dont le fameux cris de guerre "Prolétaires de tous les pays unissez-vous" a fait trembler la bourgeoisie dans tous les recoins de la terre. Nous nous revendiquons de ceux qui l’ont mis en avant donc, mais surtout de ceux qui s’y sont tenus, en actes et en paroles ; de ceux qui ont défendu le défaitisme révolutionnaire (transformation de la guerre impérialiste en guerre civile révolutionnaire) lors des deux grande boucherie mondiale de 1914-18, et 1939-45, ne se laissant fourvoyer derrière aucun torchon aux couleurs nationales, ni derrière aucun subterfuge le justifiant, comme le fut l’anti-fascisme.

Nous sommes le produit de la Commune de Paris, de la révolution de 1917, de celle de 1918-1923 en Allemagne, de la Commune de Budapest de 1919, de la révolution en Chine de 1925-27, de l’insurrection espagnole de juillet 36 et de celle de mai 37 contre staliniens et Front Populaire. Nous sommes le produit de la vague révolutionnaire de 17-37 qui a touché pratiquement tous les pays de la planète Terre.

Nous nous revendiquons également de l’action insurrectionnelle du prolétariat allemand, hongrois, polonais etc. contre les sbires de Moscou qui ne pouvaient accepter que dans les "patries du prolétariat" le prolétariat puisse s’insurger.

Même s’il est nécessaire de poser un regard critique sur le passé, nous nous revendiquons passionnément de toutes les manifestations du mouvement historique qui a ébranlé et essayé de détruire ce que précisément nous voulons balayer également. Pour ce faire, il est nécessaire de contraster la praxis révolutionnaire du passé à la lumière de la situation présente, afin de se défaire de tout ce qui pourrait constituer une entrave à la transformation communiste de la société. Le dogmatisme est un facteur irréversiblement réactionnaire dont la conséquence pratique ne peut être que la préservation de l’ordre existant. Cela n’implique pas, que par soif de radicalité généralement passagère, il faille systématiquement tout remettre en cause, y compris des aspects encore et toujours essentiels, pour la simple raison qu’ils font partie du passé, alors que la reconnaissance de leur validité renforcerait indubitablement la praxis présente du très réduit mouvement révolutionnaire, ne serait-ce que parce qu’elle ne contribuerait pas à la désorientation théorique et pratique de ceux qui luttent plus ou moins contre cette société mondiale inique qui nous encercle et nous écrase.

Il n’y a pas de théorie révolutionnaire sans pratique. Il n’y a pas de pratique révolutionnaire sans théorie, chacun de ces termes, qui font partie du même tout, ne pouvant se comprendre que comme activité historique, dialectique, incluant passé, présent, future. Ceci pour souligner que de la pratique concrète proviennent les interprétations qui se muent en théories. Ces théories à leur tour influent en tant que réalité matérielle sur les pratiques à venir.

De cette affirmation nous déduisons entre autre la nécessité de l’Organisation ou Parti, parce qu’elle regroupe une force pratique permanente et agissante contre le vieux monde, tout en permettant l’affilage de la lame qu’est la théorie révolutionnaire. Cette lame a été brisée et mise en mille morceaux. Ramasser les parties utiles tout en balayant celles qui arrondiraient la pointe ou annuleraient les tranchants de la lame, est une des tâches de ceux qui n’attendent pas passivement que les événements arrivent spontanément. Si la conscience révolutionnaire de classe n’est pas un savoir que des "intellectuels" apportent de l’extérieur à une classe abrutie et bêtement syndicaliste (vision de Kautsky et de Lénine), elle n’est pas non plus le produit évolutif et spontané des luttes prolétariennes rejetant toute organisation hormis celles créées au cours de la lutte (Comités, Soviets...) (vision de la Gauche Allemande agonisante, Pannekoek, Otto Rühle etc.).

La lutte révolutionnaire n’a que faire de fétichismes organisationnels. Elle doit condamner durement ce qui favorisa la contre révolution (forme Parti vision bolcheviks, et son centralisme démocratique, devenant centralisme policier au fur et à mesure de la dégénérescence du mouvement révolutionnaire en Russie), tout en se gardant bien d’idéaliser la forme Comités ou Soviets qui peuvent très bien n’être que des parlements ouvriers au service du Capital, dominés de plus par des Partis du Capital, bien organisés eux, (exemple, les soviets en Allemagne dans les années 20).

Tout mouvement, pour aussi spontané qu’il prétende être, est déterminé par des éléments plus combatifs et décidés. Que ces éléments, après une lutte ponctuelle, dans une entreprise, dans un secteur industriel ou à une échelle plus grande, veuillent se regrouper pour développer une praxis globale déterminée et permanente, ou s’inclure dans des organisations déjà existantes, n’est pas seulement légitime mais absolument nécessaire, puisque c’est une praxis qui favorise le dépassement du localisme, du corporatisme, pour se situer à un niveau directement mondial, pour affronter le capital, qui s’organise mondialement lui aussi. Que ces organisations tentent de s’unir au cours de la lutte pour former une seule organisation ou Parti, exprimant un niveau de la centralisation de la lutte de classe supérieur à celui de la situation précédente est une nécessité évidente, d’autant que les forces ennemies en feront de même pour sauver leur système d’exploitation et leur Etat.

Par contre, il faut relativiser le rôle des minorités révolutionnaires organisées dans une ou plusieurs organisations. A elles seules elles ne feront pas la révolution, et en croyant pouvoir la faire à un moment où leurs propres effectifs seraient considérés comme suffisants, elles ne récolteraient que la défaite la plus absolue.

La participation d’une partie importante du prolétariat est indispensable pour obtenir la victoire de la révolution. L’émancipation des travailleurs sera bien l’œuvre des travailleurs eux-mêmes, ou ne sera pas. Cela ne signifie pas qu’un mouvement et la praxis de minorités organisées commencent le jour ou plus de la moitié de la classe prolétarienne est mobilisée. Ce qui prévaut dans toute situation c’est le rapport de force existant entre classe exploitée et capital, et la possibilité de renverser ce rapport. Ne pas agir de manière décidée à certains moments peut aussi entraîner le renforcement du capitalisme et la répression facile et féroce d’un mouvement qui n’aurait pas su s’imposer à temps. Nous ne continuerons pas sur ce thème ici, d’autant que nous publierons nombre d’articles sur la question prochainement.

Comme petite partie organisée de la classe exploitée, nous avons une histoire récente. Elle est liée en grande partie au FOR (Ferment Ouvrier Révolutionnaire, issu d’une rupture dans les années 40 avec la IVe Internationale trotskyste dont les membres créateurs du groupe furent parmi les premiers initiateurs du trotskysme en Espagne. En 1936 ils participèrent au mouvement révolutionnaire en Espagne, et en mai 1937 ils prirent part aux barricades, de même que les Amis de Durruti et des militants de la CNT-FAI et POUM, contre les staliniens qui prétendaient dominer l’Etat Capitaliste reconstruit avec l’aide précisément de la CNT et du POUM. Critiquant sévèrement et combattant de façon intransigeante l’abandon par cette Internationale de l’internationalisme prolétarien durant la seconde boucherie mondiale, cette organisation en arriva très rapidement à rejeter la défense inconditionnelle de l’"URSS", considérée très justement comme capitaliste d’Etat et comme l’avant-garde meurtrière et terroriste de la contre-révolution. A partir de là des positions très consistantes se développèrent sur la décadence du système capitaliste, sur le Parti, sur la nature de la révolution et contre-révolution russe, sur la nature réactionnaire des syndicats et des luttes de libération nationale, entre autres.

D’autres tendances sont arrivées à des conclusions similaires, avant ou après, quoique selon notre critère, avec moins de clarté. Cependant nous ne nous revendiquons pas d’un fil historique organique unique, qui serait le seul valable, mais bien, comme nous l’avons dit au début de cette présentation, d’un mouvement général historique et forcément contradictoire, essayant de s’affirmer contre l’existence des classes sociales et donc de l’Etat ; et en particulier, pour l’histoire plus récente, des forces, chaque fois plus réduites, qui firent face à la contre-révolution la plus impitoyable de l’histoire de l’humanité.

Ceci étant, si nous n’appartenons pas à des organisations existantes aujourd’hui, qui peuvent se revendiquer à tort ou à raison de ces forces mentionnées (Gauche Allemande, Gauche Italienne, certaines tendances anarchistes), c’est parce que des divergences importantes existent quant à la praxis et quant à la révolution elle-même. Divergences qu’il serait trop long d’énumérer ici, et qui ne pourront être dépassées, dans la grande majorité des cas, qu’à travers le mouvement pratique de subversion de la société. C’est à cause de ces divergences que le FOR existe comme organisation spécifique. C’est aussi pour cela que nous y militions.

La rupture avec le FOR en 1988 de la part des militants qui prenons l’initiative de publier L’ESCLAVE SALARIÉ, est essentiellement dues à une question d’organisation et au refus de diktats d’où qu’ils viennent. Si nous n’avons pas la moindre intention de nous écraser devant la société qui nous opprime, nous avons encore moins à le faire dans une organisation qui pour nous n’est qu’un moyen d’agir et non un but en soi. Ni le FOR, ni un quelconque autre groupe n’est le centre du monde ou le centre de la lutte de classe, encore moins lorsque cette classe accepte les baffes du Capital sans à peine broncher, et où donc l’influence d’une organisation révolutionnaire dans la classe prolétarienne est quasiment nulle. En dernière instance, la rupture avec le FOR, au delà de l’urgence et de la nécessité du thème non traité en réunion générale ou assemblée (que nous réclamions à grands cris et que nous exigions) sur l’Organisation, son rôle et sa pratique devant l’apparition de nouveaux groupes ou propositions internationales, comme celle d’organisations d’Argentine et d’Uruguay, la rupture donc, est le produit de l’inactivité révolutionnaire de notre classe. Ni ceux qui sont restés au FOR, ni ceux qui en ont été expulsés, ni ceux qui ont rompu, ont su ou pu faire face à cette réalité, d’autant que la situation intérieure du groupe s’envenimait chaque jour un peu plus. Voilà, nous n’insistons pas davantage sur cela. Nous l’avons mentionné parce que c’est une réalité que nous revendiquons, et aussi pour que ceux qui suivent la presse prolétarienne ne s’étonnent pas de la similitude de beaucoup de nos positions avec le FOR.

Ce qui en fait compte réellement, c’est l’activité pratique et la défense pratique des positions révolutionnaires, en sachant - comme l’affirme le "Pour un second manifeste communiste du FOR" de 1961- "rompre d’une manière tranchante avec des tactiques et des idées mortes, dire sans réticence toute la vérité à la classe ouvrière, rectifier sans regret tout ce qui fait obstacle à la renaissance de la révolution, que ces obstacles proviennent de Lénine, de Trotsky ou de Marx, et adopter un programme de revendications qui concorde avec les possibilités maxima de la technique et de la culture modernes mises au service de l’humanité".

Pour conclure, nous invitons ardemment nos lecteurs à nous écrire, à envoyer leurs critiques, leurs commentaires, leurs informations sur les luttes de notre classe partout dans le monde, à diffuser notre revue, à reproduire et diffuser les articles qu’ils voudront, et surtout à lutter sans cesse contre le Capitalisme mondial.


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